Un catafalque pour Nini peau d’chien

Premier volet de la grande saga « Aristide Briand au commande de la France », « Un catafalque pour Nini peau d'chien » nous plonge tête la première dans l'enfer de la guerre et de l'audace chapeautée. Le spectateur apeuré se souviendra longtemps du funeste chansonnier Bruant, dont la voix porte à environ trois cent deux mètres en plaine, ce qui est bien mais peut mieux faire.

Résumé :

On l'appelait Nini peau d’chien ; elle était si bonne et si gentille. Et puis un jour arriva ce qui devait arriver : elle mourut. Aristide Bruant, réactionnaire chantant aux idées rétrogrades, maudissant les dieux de lui avoir enlevé sa moitié, décide de battre la mort sur son propre terrain. Pour se faire, il prend la place du président du conseil, le fringant Aristide Briand, et, profitant de la guerre contre l'Allemagne, amasse les corps mutilés et sans vie pour mener à bien des expériences contre-nature. Fort heureusement, le véritable Aristide Briand réussit à s'échapper des oubliettes du château de l'homme au chapeau ridicule, qu'il neutralise, mettant ainsi un terme à la première guerre mondiale.

Article associé : Joffre et l'Allemande